Samedi, j’organisais un stage photo en Valais en quête de quelques orchidées et fleurs photogéniques de la région. Nous avons trouvé Orchis bouffon – Anacamptis morio, Orchis mâle – Orchis mascula, Orchis militaire – Orchis militaris, Orchis sureau – Dactylorhiza sambucina, dont quelques pieds de la forme zimmermaii. Les Céphalanthères à longues feuilles – Cephalanthera longifolia étaient par contre encore en boutons.
Chablais vaudois
Hier je suis allé visiter un de mes spots habituels qui commençait à être bien fleurit. Au programme : Ophrys araignée – Ophrys aranifera en fin de floraison, Ophrys mouche – Ophrys insectifera en tout début de floraison, premières fleurs d’Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora mais également le tout début des Orchis homme-pendu – Orchis anthropophora et Orchis mâle – Orchis mascula et enfin un unique pied d’Orchis brûlé – Neotinea ustulata d’habitude bien présent sur les lieux.
Orchis mâle vs Orchis bouffon
Le néophyte se perd parfois dans la détermination des orchidées et je vois fréquemment des erreurs pourtant simples à corriger. Dans les prairies d’alpages suisses, se côtoient par exemple l’Orchis mâle – Orchis mascula (ou Androrchis mascula) et l’Orchis bouffon – Anacamptis morio. Ces deux orchidées n’ont en commun que leur couleur. Généralement plus grand et plus élancé, l’Orchis mâle possède deux sépales latéraux relevés ressemblant à des oreilles de lapin. Chez l’Orchis bouffon, les sépales sont recourbés et forment un casque. Ils présentent toujours des rayures vertes qui rendent cette orchidée immédiatement identifiable.
Orchis mâle
Au cours d’une sortie photo dédiée aux Orchis bouffon, nous sommes également tombé sur quelques pieds d’Orchis mâle en début de floraison. Une plante devenue rare en plaine du fait de l’intensification des pratiques agricoles et qui souvent trouve refuge dans les bords de route.