Fin juin les orchidées de la vallée de joux (Suisse) sont bien avancées et nous ne trouverons que de restes très fanés des Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus. Toutefois, nous aurons encore des milliers d’Epipactis des marais – Epipactis palustris, de nombreux Gymnadénie moustique – Gymnadenia conopsea, encore quelques Dactylorhize incarnat – Dactylorhiza incarnata et des pieds d’Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine.
Dactylorhiza ×thellungiana
La détermination des Dactylorhizes est souvent compliquée, les populations d’hybrides rendent la tâche encore plus ardue. Cette semaine, lors d’un stage photo, nous avons pu croiser de nombreux pieds de Dactylorhiza ×thellungiana, il s’agit de l’hybride Dactylorhiza incarnata X Dactylorhiza traunsteineri.
Rangée du haut : D. incarnata X D. traunsteineri – 3 juin – Vaud, Suisse
Rangée du bas 1 : Dactylorhiza incarnata – 3 juin – Vaud, Suisse
Rangée du bas 2 : Dactylorhiza traunsteineri – 3 juin – Vaud, Suisse
Epipactis variés
La semaine dernière dans la vallée de Joux nous avons croisé 3 espèces d’Epipactis en fleur : l’Epipactis des marais (Epipactis palustris) dont le nombre de pieds est impressionnant sur cette station, l’Epipactis pourpre-noirâtre (Epipactis atrorubens) qui présente une forme à toute petites fleurs sur ce site ainsi que l’Epipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine).
Epipactis palustris – 18 juillet – Vallée de joux, Suisse