Goodyère rampante
Présente dans les sous-bois sombres des forêts de conifères, la Goodyère rampante – Goodyera repens est la seule orchidée de notre flore à posséder des nervures ramifiées et non parallèles.
![](https://i1.wp.com/www.sauvagesorchidees.com/wp-content/uploads/2024/07/Goodyere-rampante_H0A4974.jpg?ssl=1)
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Présente dans les sous-bois sombres des forêts de conifères, la Goodyère rampante – Goodyera repens est la seule orchidée de notre flore à posséder des nervures ramifiées et non parallèles.
La semaine dernière j’accompagnais un petit groupe en Vanoise pour un stage photo. Au programme des orchidées et la flore de montagne, mais aussi des photos de paysage et d’animaux.
1 & 2- Dactylorhiza savogensis | 3- Dactylorhiza cruenta | 4- Gymnadenia corneliana
5- Neottia nidus-avis | 6- Gymnadenia austriaca
En stage photo sous la pluie et dans le vent au Creux-du-Van en Suisse, j’ai pu croiser quelques orchidées aux pieds des Bouquetins des Alpes. Nombreux, les Orchis mâles – Orchis mascula était en fin de floraison et quasi passés. Les Orchis grenouilles – Coeloglossum viride étaient bien présents et en fleurs. Commençaient leur floraison Gymnadénie moustique – Gymnadenia conopsea et enfin j’ai pu observer un pied de Nigritelle d’Autriche bien fleuri – Gymnadenia austriaca.
De passage en vallée de Joux (Suisse) lors d’un stage photo, nous avons pu croiser côte à côte 3 espèces de Dactylorhizes différentes. De nombreux pieds hybrides sèment également le trouble au sein de la station…
Dactylorhiza majalis | Dactylorhiza incarnata | Dactylorhiza maculata – 13 juin
Difficile de différencier ces espèces sans un œil averti, mais Dactylorhiza majalis montrait des feuilles tachetées, le labelle est plié et les plantes arrivaient en fin de floraison. Dactylorhiza incarnata possède des feuilles non tachetées et de toutes petites fleurs non pliées. La floraison est étalée, certains pieds étaient très fanés alors que d’autres encore en cours de floraison. Enfin plus rare, Dactylorhiza maculata possédait des feuilles très tachetées, presque entièrement teintées de pourpre, le labelle est bien large et blanc avec des dessins contrastants. Le lobe médian de la taille des latéraux le distingue du plus commun Dactylorhiza fuchsii.
En stage photo en Croatie tout début janvier dans la région de Split, j’ai croisé plusieurs espèces d’orchidées : Ophrys medea en fin de floraison, les touts derniers pieds encore en fleur d’Ophrys rhodostephane, et le début de floraison de l’Ophrys tetraloniae. J’ai également pu croiser quelques rares pieds d’Ophrys dinarica en pleine floraison. Outre les Ophrys, les pelouses étaient couvertes d’Anacamptis fragrans et d’Anacamptis pyramidalis. Quelques pieds de Coeloglossum viride finissent la moisson de la semaine. Retrouvez la galerie Croatie en cliquant sur le lien
Une petite visite rapide cette semaine dans la Grande Cariçaie, au bord du Lac de Neuchâtel m’a permis de photographier l’Orchis des marais – Anacamptis palustris.
Le Sabot de Vénus est une des orchidées les plus mythiques, fer de lance de la protection de la Nature, star parmi les orchidées sauvages, elle procure toujours le même plaisir à chaque rencontre. Il faut dire qu’elle possède la plus grosse fleur des orchidées d’Europe et que ses couleurs contrastées sont comme des lumières éclairant le sous-bois, même sous la pluie. Les participants au stage photo que j’encadrais hier ont tous été ravis de la croiser.
Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus – 16 mai – Suisse
Avec un peu de retard cette année, les derniers Orchis bouffon – Anacamptis morio croisent les premiers Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora sur un site de Suisse que je suis chaque année.
Ophrys fuciflora – Anacamptis morio – 4 mai – Vaud, Suisse
Cette semaine j’ai accompagné un groupe sur un site vaudois, en Suisse, qui juxtapose une zone humide de marais et des micro-pelouses sèches. J’avais en tête de voir la floraison des Dactylorhize incarna – Dactylorhiza incarnata essentiellement. Quelques pieds déjà bien en fleur alors que Platanthère à deux feuilles – Platanthera bifolia n’étaient qu’en boutons et que les Epipactis de marais – Epipactis palustris n’avaient que les feuilles qui commençaient à pointer. Sur la partie sèche de nombreux Orchis brûlés – Neotinea ustulata, un seul pied d’Orchis homme-pendu là où j’en trouve habituellement une dizaine et de nombreux Limodore à feuilles avortées – Limodorum abortivum encore en bouton.
Dactylorhiza incarnata | Neotinea ustulata – 30 avril – Vaud, Suisse
Si les orchidées sauvages ont commencé à fleurir en Suisse, je n’avais pas encore trouvé le temps d’aller à leur rencontre. Hier j’ai enfin pour voir mes premières de l’année avec quelques pieds d’Orchis bouffon – Anacamptis morio en tout début de floraison. C’est encore tôt cette année pour la station, mais ça commence.
Orchis bouffon – Anacamptis morio – 28 mars – Vaud, Suisse
Parc National français, la Vanoise offre une flore alpine très riche le tout baignée dans des paysages grandioses. Nous aurons un programme complet avec du paysage, des fleurs de montagne (dont les orchidées d’alpages), des papillons etc…
Thèmes : macro, paysage…
Date : du jeudi 4 juillet au dimanche 7 juillet
Tarif : 950.-
Sur une petite station du Valais, nous irons à la rencontre de la mythique orchidée qu’est le Sabot de Vénus. D’autres orchidées et des insectes seront également présents. Je vous accompagnerai pour les photographier et comprendre les réglages de votre appareil photo.
Thèmes : macro, fleurs, insectes…
Date : jeudi 16 mai
Tarif : 120.-
Fleurs sauvages particulières parmi les espèces qui nous entourent, les orchidées sont fascinantes à photographier sous toutes les coutures. En groupe limité à 6 personnes maximum nous verrons comment pratiquer la macrophotographie pour en saisir les subtilités.
Date : samedi 4 mai 2024
Tarif : 120.-
Lundi 5 février, je donnerai pour le Cercle des Sciences de Vevey-Montreux une conférence de présentation des orchidées suisses dans la salle du conseil municipal à 20h. La soirée est ouverte à tous, en accès libre (collecte de sortie).
Clap de fin pour la saison des orchidées avec la plus tardive de nos espèces, la Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis. Les pluies de ce mois de septembre ont été nécessaires à la floraison de cette frêle orchidée, je les ai toutefois trouvé moins nombreuses cette année qu’à l’accoutumé.
Spiranthes spiralis – 14 septembre – Valais, Suisse
Une des dernières orchidées de la saison se trouve dans les sous-bois denses des flancs de montagnes. L’Epipogon sans feuille – Epipogium aphyllum aime les forêt humifères des hêtraies ou des résineux. Sa floraison est assez incertaine, elle peut en effet fleurir sous terre et se reproduire par division végétative. La trouver est donc toujours un moment particulier.
Epipogon sans feuille – Epipogium aphyllum – 5 août – Valais, Suisse
Epipactis violacé – Epipactis purpurata – 15 juillet – Vaud, Suisse
Début juillet j’encadrais un stage photo dans le Parc National de la Vanoise à l’occasion duquel nous avons croisé de nombreuses orchidées.
L’Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora, est une orchidée très variable tant par sa forme, sa couleur ou le dessin de son labelle. Cette orchidée sauvage est donc un sujet que je trouve toujours intéressant à photographier.
Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora – 27 mai – Vaud, Suisse
Comme presque chaque année, je suis allé rendre visite au Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus. Une belle floraison cette année pour cette station suisse.
Cypripedium calceolus – 25 mai – Valais, Suisse
La saison de floraison des Orchis de mai – Dactylorhiza majalis, commence à peine dans les pré-alpes suisses à 1200m d’altitude.
Dactylorhize de mai – Dactylorhiza majalis – 23 mai – Vaud, Suisse
Je rentre à peine de Croatie où j’encadrais un stage macrophotographie orienté orchidées sauvages et insectes. Les sujets ont été nombreux, les photos aussi et je ne résiste pas à partager une des espèces observées en attendant de trier les autres. Vous pouvez retrouver les photos de mes précédents séjours sur la page : https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/croatie/
Ophrys à couronne, Ophrys rhodostephane – 6 mai – Croatie
Madère n’est pas une destination réputée pour ses orchidées sauvages. L’ile portugaise ne possède en effet que 5 espèces : Dactylorhize feuillue – Dactylorhiza foliosa, Gennarie à deux feuilles – Gennaria diphylla, Goodyère à grandes feuilles – Goodyera macrophylla, Orchis intacte – Neotinea intacta, Orchis des rochers – Orchis scopulorum.
Lors de mon séjour je n’ai pu voir que la fin de floraison de Gennaria diphylla, très présente sur l’ile et facile à rencontrer, en début de floraison Neotinea intacta également très commune ainsi que la floraison d’Orchis scopulorum, endémique de Madère et beaucoup plus localisé.
1. Gennaria diphylla – 11 avril – Madère, Portugal
2 et 3. Neotinea intacta– 13 avril – Madère, Portugal
4, 5, 6 et 7. Orchis scopulorum– 17 avril – Madère, Portugal
Ophrys précoce du sud de la France, l’Ophrys de mars – Ophrys exaltata subsp. marzuela est le premier des ophrys du groupe aranifera au sens large à fleurir. Variable, il possède généralement des sépales verts tout comme les pétales, mais ces derniers peuvent être rosés, jaunâtres ou bruns.
Ophrys de mars – Ophrys exaltata subsp. marzuela – 7 avril – Drôme, France
Depuis quelques jours, voire semaine, l’Orchis géant ou Barlie de Robert – Himantoglossum robertianum commence à fleurir dans le sud de la France et jusqu’en Savoie ou en Suisse, cette espèce profitant du réchauffement climatique pour étendre son aire de répartition vers le nord. Il s’agit de la première orchidée de l’année avec quelques Ophrys précoces qui commencent également à pointer leurs fleurs. Pour ma part c’est en Camargue que j’ai commencé à les croiser cette année.
Et voilà, avec les pluies de fin d’été et la floraison de la Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis, la saison des orchidées s’achève. Je suis allé en Valais (Suisse) voir les dernières de l’année dont voici quelques images.
Spiranthes spiralis – 10 septembre – Valais, Suisse
En juin, j’accompagnais un voyage photo en Ecosse axé sur les oiseaux marins : Macareux, Fou de Bassan, Pingouin, Guillemot… voir ma galerie https://www.davidgreyo.com/portfolios/royaume-uni/
Même si ce n’était pas l’objet du séjour, nous y avons croisé quelques orchidées : Dactylorhize pourpre – Dactylorhiza purpurella, très fréquent en Ecosse de même que Dactylorhize tâcheté – Dactylorhiza maculata. Parmi une population mixte, nous avons trouvé des hybrides.
Dactylorhiza purpurella – Dactylorhiza maculata – D. maculata X D. purpurella
16 juin – Ecosse, Royaume-Uni
Fin juin les orchidées de la vallée de joux (Suisse) sont bien avancées et nous ne trouverons que de restes très fanés des Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus. Toutefois, nous aurons encore des milliers d’Epipactis des marais – Epipactis palustris, de nombreux Gymnadénie moustique – Gymnadenia conopsea, encore quelques Dactylorhize incarnat – Dactylorhiza incarnata et des pieds d’Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine.
Fin mai, j’encadrais un stage photo dans l’Aveyron orienté sur la macrophotographie de plantes et d’insectes. Forcément les orchidées ont largement fait partie du programme.
Ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion d’accompagner un stage photo orienté macrophotographie en Croatie. A cette occasion nous avons pu croiser de nombreuses espèces d’orchidées. Retrouvez la galerie : https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/croatie/
Lors d’un stage photo dans les Préalpes suisses nous avons croisé quelques orchidées malgré la saison bien avancée par rapport aux années précédentes. Il restait encore quelques Dactylorhize sureau – Dactylorhiza sambucina, Orchis mâle – Orchis mascula, Dactylorhize des Alpes – Dactylorhiza alpestris, Listère à feuilles ovales – Neottia ovata…
Dactylorhiza alpestris – Orchis mascula – Dactylorhiza sambucina rubra
21 mai – Préalpes fribourgeoises, Suisse
Belle rencontre cette année que celle de l’Orchis papillon – Anacamptis papilionacea dans la Drôme. Si j’avais déjà pu croiser l’espèce, c’est une première pour moi dans ce secteur, il faut dire que sa répartition en France est limitée et très méditerranéenne.
Par manque de temps, je n’avais pas encore sorti mes photos de l’Ophrys de mars – Ophrys exaltata subsp. marzuela croisé début avril dans la Drôme. Ce taxon fait débat, appelé Ophrys occidentalis par certains, regroupé dans la variabilité d’Ophrys sphegodes pour d’autres ou encore élevé au rang d’espèce. C’est un Ophrys précoce, qui fleurit avant l’Ophrys petite-araignée – Ophrys araneola, qui se montre très variable.
Ophrys de mars – Ophrys exaltata subsp. marzuela – 6,7 & 8 avril – Drôme, France
De passage dans la Drôme la semaine dernière, les Ophrys petite-araignée – Ophrys araneola se remettaient des chutes de neige impressionnantes de la semaine précédente. Les pieds précoces avaient été couchés ou cassés sous le poids de la neige par contre les individus tardifs sortis après la neige étaient tout frais.
La Barlie de Robert encore appelée l’Orchis géant (Himantoglossum robertianum) est une des premières orchidées de saison. Commune dans le sud de la France, elle a fait son entrée récemment parmi la flore suisse. D’abord inventoriée dans le canton de Genève, elle progresse maintenant dans le canton de Vaud. La progression vers le nord de cette orchidée méditerranéenne n’est assurément pas une bonne nouvelle, elle illustre le dérèglement climatique dont les conséquences néfastes se font déjà ressentir. Du côté des orchidées, nous risquons à l’inverse de voir disparaître les espèces alpines…
Le 7 avril, je donnerais une conférence de présentation des orchidées indigènes de Suisse pour le Groupe ornithologique et des sciences naturelles de Morges et environs.
C’est à Malte que j’ai commencé la saison des orchidées cette année. Je tenais à y croiser l’Ophrys de Malte – Ophrys melitensis. La surprise est de rencontrer un ophrys très variable clairement issu d’une hybridation récente. La macule est souvent limitée à 2 gouttes parallèles mais forme parfois un H caractéristique des Ophrys arachnitiformes. La coloration est souvent teinté de pourpre mais on le rencontre aussi dans une forme verte. L’hypothèse d’une hybridation O. incubacea X O. betolonii est avancée, certains éléments semblent en effet concorder.
Les autres orchidées de Malte : https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/malte/
Mardi 29 mars, je donnerais une conférence sur les orchidées sauvages de Suisse à l’occasion de l’Assemblée Générale pour le Club Alpin Suisse/sous-section de Morges.
Chaque année la saison des orchidées indigènes s’achève avec la floraison de la Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis. Je suis allé leur rendre visite hier dans le Valais suisse. Bien que certains pieds soient déjà bien avancés, d’autres étaient encore en boutons.
Spiranthes spiralis – 9 septembre – Valais, Suisse
Le genre Spiranthes est largement réparti, s’étendant de l’Amérique du Nord à l’Asie et l’Australie. En Europe, seules 4 espèces sont présentes et seulement 2 en France et en Suisse. La première à fleurir est la Spiranthe d’été – Spiranthes aestivalis qui s’épanouit entre juin et août. La seconde plus tardive, la Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis, est la dernière orchidée de la saison avec une floraison qui varie entre fin août jusqu’en octobre. Outre ces différences de phénologie, les deux espèces occupent des biotopes très différents. Spiranthes aestivalis pousse sur des sols gorgés d’eau (marécages, tourbières) alors que Spiranthes spiralis préfère des sols secs (pelouses calcaires, dunes littorales, prés maigres). Enfin, si les deux espèces ont une morphologie assez proche, Spiranthes aestivalis présente une allure « en bataille », avec des fleurons plutôt opposés les unes aux autres alors que Spiranthes spiralis présente une rangée de fleurons bien ordonnés.
Spiranthes aestivalis
Spiranthes spiralis
Dans une tourbière située en Suisse au pied du massif du Jura, je suis allé rendre visite aux Spiranthes d’été – Spiranthes aestivalis. La floraison était un peu avancée mais de nombreux pieds étaient encore bien frais. Les autres espèces d’orchidées du site étaient en revanche toutes passées, seule un Epipactis des marais – Epipactis palustris possédaient encore des fleurs visibles. En lisière, parmi les Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine je me suis arrêté sur une pied particulièrement coloré.
Epipactis helleborine – Spiranthes aestivalis – 2 août – Vaud, Suisse
L’Epipactis à feuilles pendantes – Epipactis phyllanthes se trouve sur la frange atlantique où il pousse dans les dunes boisées. Pour ma part c’est en Vendéen que je l’ai croisé cet été. Il s’agit d’une orchidée difficile à photographier du fait de ses fleurs fortement recourbées vers le bas et globalement peu ouvertes. De plus, lors de ma visite, la plupart des pieds étaient déjà en fin de floraison.
Epipactis phyllanthes – 21 juin – Vendée, France
Fin juin, j’encadrais un stage photo en Vanoise à la découverte de la faune et de la flore. Nous avons eu la chance de photographier de nombreux papillons (Mélitée alpine, Ecaille alpine, Apollon, Semi-Apollon…), des marmottes, des fleurs variées (Edelweiss, Pulsatille printanière, Pulsatille des Alpes, Cématite des Alpes…) ainsi que de nombreuses orchidées évidemment.
Dactylorhiza fuchsii (lusus) – Dactylorhiza alpestris – D. incarnata subsp. cruenta X D. fuchsii – Gymnadenia rhellicani
Traunsteinera globosa – Dactylorhiza viridis – Orchis militaris
Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta – Orchis mascula subsp. speciosa
A l’occasion d’un stage photo au Creux-du-Van (Suisse), j’ai pu montrer aux participants différentes espèces d’orchidées : Dactylorhize grenouille – Dactylorhiza viridis, Dactylorhize de Fuchs – Dactylorhiza fuchsii, Orchis globuleux – Traunsteinera globosa, Orchis brûlé – Neotinea ustulata, Listère à feuilles ovales – Neottia ovata et les derniers Orchis mâle – Orchis mascula. Parmi les nombreux pieds obesrvés, nous avons trouvé un exemplaire de Dactylorhize de Fuchs qui présentait la particularité d’avoir un labelle dépourvu des dessins caractéristiques de l’espèce.
Dactylorhiza fuchsii atypique / Neotinea ustulata – 1er juillet – Vaud, Suisse
L’Orchis (Dactylorhize) de Fuchs – Dactylorhiza fuchsii est une orchidée très commune mais qui mérite notre attention tant elle est variée. Je trouve qu’elle fait un sujet très intéressant pour les photographies.
Dactylorhiza fuchsii – 15 juin – Vaud, Suisse
Les hybrides de Gymnadénies sont assez fréquents car ils sont souvent sur les même sites. Aujourd’hui, dans une tourbière je suis tombés sur plusieurs pieds de Gymnadenia x intermedia (G. conopsea X G. odoratissima) caractérisés par un éperon plus long que la Gymnadénie odorante – Gymnadenia odoratissima mais plus cours que la Gymnadénie moustique – Gymnadenia conopsea. La forme du labelle est proche de celui de la Gymnadénie odorante mais la taille de la fleur est celle de la Gymnadénie moustique.
A gauche : Gymnadenia conopsea – Au centre : Gymnadenia x intermedia – A droite : Gymnadenia odoratissima
15 juin – Vaud, Suisse
La détermination des Dactylorhizes est souvent compliquée, les populations d’hybrides rendent la tâche encore plus ardue. Cette semaine, lors d’un stage photo, nous avons pu croiser de nombreux pieds de Dactylorhiza ×thellungiana, il s’agit de l’hybride Dactylorhiza incarnata X Dactylorhiza traunsteineri.
Rangée du haut : D. incarnata X D. traunsteineri – 3 juin – Vaud, Suisse
Rangée du bas 1 : Dactylorhiza incarnata – 3 juin – Vaud, Suisse
Rangée du bas 2 : Dactylorhiza traunsteineri – 3 juin – Vaud, Suisse
Après les avoir vu en boutons en Valais, c’est dans le Jura que j’ai pu photographier les Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus en fleurs. Une orchidée toujours plaisante à croiser.
Cypripedium calceolus – 5 juin – Vaud, Suisse
En bordure du lac de Neuchâtel, dans la Grande Cariçaie, commence à s’épanouir l’Orchis des marais – Anacamptis palustris. Cette orchidée délicate figure parmi les espèces menacées du fait d’une réduction de ses milieux de vie.
La semaine dernière j’organisais une sortie dans les Alpes vaudoises pour photographier la flore et les papillons de montagne. Le retour tardif de la neige en altitude n’a pas permis de trouver tout ce que j’espérais, mais nous avons néanmoins pu voir Orchis sureau – Dactylorhiza sambucina, Orchis des Alpes – Dactylorhiza majalis ssp. alpestris et Orchis de Traunsteiner – Dactylorhiza traunsteineri.
Dactylorhiza alpestris – Dactylorhiza sambucina – Dactylorhiza sambucina f. rubra – 22 mai – Vaud, Suisse
La Listère à feuilles en cœur ou Listère cordée – Neottia cordata figure parmi les plus petites orchidées de nos régions. C’est en sous-bous que je l’ai photographié en début de floraison, alors que dans les alpages alentours les Orchis de mai – Dactylorhiza majalis commençaient à peine à s’ouvrir.
Photo 1 & 2 : Neottia cordata – Photo 3 : Dactylorhiza majalis – 22 mai – Vaud, Suisse
Au milieu de plusieurs pieds d’Ophrys mouche – Ophrys insectifera, je suis tombé sur un pied atrophié à l’allure atypique. Une inflorescence en boule avec des boutons floraux fichés sur de longues tiges ramifiées. Seule une fleur était ouverte, les autres semblaient sèches ou avortées. La situation difficile de la plante ne m’a pas permis de photos mais j’ai quand même fait un gros plan de la fleur ouverte. Il s’agit d’un lusus (malformation due à une erreur génétique) qui présente 3 labelles soudés aux autres pièces florales et visiblement 3 anthères qui semblent labelloïdes…
Photo 1 : Ophrys insectifera « typique » – Photos 2 et 3 : Lusus d’Ophrys insectifera – 18 mai – Valais, Suisse
Hier je proposais une sortie photo en Valais axée sur les orchidées et les insectes. La météo des derniers jours a perturbée le programme et les orchidées espérées n’étaient pas toutes au rendez-vous mais nous avons néanmoins trouvé en fleurs : Orchis militaire – Orchis militaris, Ophrys mouche – Ophrys insectifera – Néottie nid d’oiseau – Neottia nidus-avis. Les Sabot de vénus – Cypripedium calceolus étaient malheureusement encore en boutons de même que les autres espèces habituelles du site. Nous n’avons pas été très gâtés niveau papillons, mais nous avons pu trouver un Ascalaphe soufré – Libelloides coccajus.
Sortie pluvieuse encore une fois samedi à la recherche des orchidées dans le canton de Vaud, au pied du Jura. Nous avons croisé plusieurs espèces en fleurs, mais la saison n’est pas trop en avance compte-tenu de la météo. De nombreux Orchis bouffon – Anacamptis morio étaient encore en fleurs, même si la floraison touche à sa fin. Nous avons eu de très beaux Orchis mâle – Orchis mascula et quelques fleurons d’Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora. Les Ophrys mouche – Ophrys insectifera étaient bien fleuris, par contre en début de floraison, nous avons vu Orchis homme-pendu – Orchis anthropophora, Cephalanthère à longues feuilles – Cephalanthera longifolia ainsi que Orchis militaire – Orchis militaris et Listère à deux feuilles – Listera ovata. Les pieds de Néottie nid d’oiseau – Neottia nidus-avis étaient encore en boutons et les Platanthères très peu avancées. Accompagnant un groupe de photographes, je n’ai pas trop fait d’images moi-même mais voici un aperçu.
Ophrys fuciflora – Orchis mascula – 15 mai – Vaud, Suisse
Les talus de bord de route sont souvent des refuges de biodiversité. Leur gestion est propice au maintien des orchidées sauvages persécutées par l’agriculture ailleurs. En balade au pied du Jura j’ai pu y rencontrer des Céphalanthère de Damas – Cephalanthera damasonium en début de floraison, des Orchis homme-pendu – Orchis anthropophora et des Orchis brûlés – Neotinea ustulata.
Orchis anthropophora – Cephalanthera damasonium – Neotinea ustulata – 11 mai – Vaud, Suisse
Avec ses petites fleurs et ses longues feuilles tachetées, l’Orchis incarnat – Dactylorhiza incarnata est très reconnaissable. Je l’ai croisé hier dans une prairie très humide au pied du Jura en Suisse.
Dactylorhiza incarnata – 11 mai – Vaud, Suisse
Samedi, j’organisais un stage photo en Valais en quête de quelques orchidées et fleurs photogéniques de la région. Nous avons trouvé Orchis bouffon – Anacamptis morio, Orchis mâle – Orchis mascula, Orchis militaire – Orchis militaris, Orchis sureau – Dactylorhiza sambucina, dont quelques pieds de la forme zimmermaii. Les Céphalanthères à longues feuilles – Cephalanthera longifolia étaient par contre encore en boutons.
Hier la pluie a accompagné la journée photo que j’encadrais sur le thème des cascades et des orchidées. Néanmoins nous avons pu croiser plusieurs espèces déjà bien en fleurs.
Orchis bouffon – Anacamptis morio, Orchis pourpre – Orchis puruprea, Ophrys mouche – Ophrys insectifera, Céphalanthère blanche – Cephalanthera longifolia
Ce week-end j’ai accompagné une sortie sur quelques uns de mes sites habituels au pied du Jura vaudois. Si les Céphalanthère à longues feuilles – Cephalanthera longifolia et Orchis pourpre – Orchis purpurea étaient encore en bouton, nous avons pu croiser de nombreux Orchis bouffon – Anacamptis morio bien fleuris à 750m d’altitude.
Anacamptis morio – 24 avril – Vaud, Suisse
Hier je suis allé visiter un de mes spots habituels qui commençait à être bien fleurit. Au programme : Ophrys araignée – Ophrys aranifera en fin de floraison, Ophrys mouche – Ophrys insectifera en tout début de floraison, premières fleurs d’Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora mais également le tout début des Orchis homme-pendu – Orchis anthropophora et Orchis mâle – Orchis mascula et enfin un unique pied d’Orchis brûlé – Neotinea ustulata d’habitude bien présent sur les lieux.
Ce matin, la neige a fait son retour en Suisse et dans plusieurs départements français, de quoi freiner la floraison des orchidées sauvages qui avaient pourtant déjà commencé à sortir.
Si dans le sud de la France et les pays méditerranéens les orchidées ont déjà largement commencé leur floraison, en Suisse il faut être un peu plus patient. Mais ça y est, les premières orchidées sont fleuries et la saison démarre. Les premières fleurs dataient déjà de plusieurs jours, plusieurs avaient soufferts du gel et du retour de la neige, mais les suivantes ont pris le relais. Pour le moment, seule l’Ophrys araignée – Ophrys sphegodes pointe le bout de son nez, mais les autres ne devraient pas tarder à suivre l’exemple.
Ophrys sphegodes – 24 mars – Vaud, Suisse
Le limodore à feuilles avortées – Limodorum abortivum est une orchidée qui ne dispose pas de chlorophylle en atteste l’absence de coloration verte tant dans ses feuilles que dans le reste de la plante. Du coup, toute sa vie, le limodore sera dépendant du champignon avec lequel elle forme une mycorhize.
La floraison de la Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis sonne toujours comme un clap de fin à la saison des orchidées sauvages. C’est en effet la dernière à nous offrir ses fleurs délicates. Après sa floraison, viendront ses feuilles et progressivement l’hiver.
Le site évolue légèrement, en premier lieu, plein de nouvelles photos sont venues alimenter les différentes espèces présentées. Désormais, vous pouvez savoir si un taxon se trouve en France ou en Suisse grâce aux drapeaux qui accompagne son nom. Enfin, le nom des espèces est en train d’être modifié progressivement pour adopter la systématique proposée par Rolf Kühn, Henrik AE. Pedersen et Philip Cribb dans l’ouvrage Orchidées d’Europe & de Méditerranée – 2020 – Editions Biotope. Leur approche de rassemblement et la prise en compte de la variation spécifique correspondant le mieux à notre vision. Toutes ces modifications prennent du temps et il se peut qu’il reste quelques coquilles au moment de votre visite…
Mes dernières randonnées en montagne dans le Valais suisse n’étaient pas axées sur les orchidées qui pour la plupart ont fini de fleurir. J’ai donc surpris de rencontrer quelques Orchis vanille – Gymnadenia rhellicani à 2500m d’altitude, mais surtout deux pieds d’Orchis brûlé – Neotinea ustulata à 2300m. L’Orchis brûlé fleurit en général au mois de juin, voire début juillet en altitude. En 1997, un variété tardive a été décrite Neotinea ustulata var. aestivalis, considérée par certains auteurs comme une forme ou une sous-espèce. Toutefois, cette dernière se caractérise également par une inflorescence élevée et des sépales incurvés que les plantes observées ne possédaient pas… Aujourd’hui, de manière moins surprenante, j’ai également croisé quelques Orchis moustique – Gymnadenia conopsea encore bien frais à 1500m d’altitude alors que les Epipactis pourpre-noirâtre – Epipactis atrorubens et les Goodyère rampantes – Goodyera repens qui les accompagnaient étaient logiquement largement défleuris. Voilà donc un peu de bonus de fin de saison, que je n’ai malheureusement pas pu photographier avec du matériel adapté.
Avec les Epipogon sans feuille – Epipogium aphyllum trouvés dans le Valais, en Suisse, j’ai également pu observer de nombreux pieds de Goodyère rampante – Goodyera repens en début de floraison. Une espèce que je venais de photographier quelques jours plus tôt en France dans la vallée de la Maurienne où elle est également fréquente. Il s’agit d’une orchidée qui pousse principalement dans les sous-bois de conifères et qui bénéficie des plantations de pins pour étendre son aire de répartition. Ses feuilles qui présentent des nervures en réseau et forment un quadrillage clair sont très singulières pour une orchidée.
En repérage pour un stage photo dans les forêts valaisannes, j’ai croisé quelques Epipogon sans feuille – Epipogium aphyllum. Cette fleur très particulière est une des raretés que comportent les orchidées. L’absence de chlorophylle et de feuilles lui permettent de se développer dans des sous-bois sombres. Pour sa survie, elle dépend des champignons du sol qui la mycorhizent. La floraison des épipogons est capricieuse, ils peuvent même fleurir sous terre, ce qui rend leur découverte encore plus excitante.
Epipogon sans feuille – Epipogium aphyllum – 26 juillet – Valais, Suisse
La semaine dernière je suis allé faire un tour pour suivre la floraison des Epipactis à côté de chez moi. Quelle ne fût pas ma surprise de voir les bords de chemins forestiers fraîchement broyés ! La commune de Pully (Suisse) juge utile de passer dans l’été couper l’herbe en forêt le long de chemins aménagés pourtant larges de 2 mètres. Cette opération d’entretien complétement inutile, prétextée pour la lutte contre les tiques et les risque de maladie qu’ils entraînent a causé la destruction de plusieurs pieds d’Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine et d’Epipactis violacé – Epipactis purpurata. En Suisse les deux espèces sont pourtant protégées comme toutes les orchidées sauvages, et l’Epipactis violacé est assez rare sur le canton de Vaud. Heureusement il restait quelques pieds en pleine floraison.
Epipactis purpurata – 22 juillet – Vaud, Suisse
Epipactis helleborine – 22 juillet – Vaud, Suisse
Nous avons plein d’orchidées à partager ces dernières semaines, mais pas le temps de traiter les images accumulées. Elles nourriront donc le blog plus tard. Par contre, aujourd’hui c’est la rare Spiranthe d’été – Spiranthes aestivalis que nous sommes allé voir. Je la savais en fin de floraison, mais étant absent plus tôt, j’ai quand même tenté ma chance avec succès. Rappelons que cette orchidée figure parmi les espèces les plus rares tant elle est menacée par la disparition de son milieu de vie. Elle ne pousse en effet que dans les marais alcalins.
Spiranthe d’été – Spiranthes aestivalis – 22 juillet – Vaud, Suisse
Bientôt il sera trop tard pour vous procurer notre livre. Il ne reste en effet que 200 exemplaires en stock sur les 4000 imprimés. Vous l’avez déjà ? Pensez à l’offrir, c’est un cadeau très apprécié, surtout avec une dédicace personnalisée.
Envoi vers d’autres pays, nous contacter.
Nous vendons à prix sacrifié les tirages de notre exposition Sauvages orchidées qui accompagnait la promotion de notre livre. Il s’agit de tirages réalisés par un laboratoire professionnel de très bonne qualité. La photo est laminée sur bois (10mm) avec bordure noire et une finition satinée. C’est un de mes produits préférés pour sa présentation très soignée et moderne, son système d’accroche intégré et son pelliculage de protection lessivable et anti-uv. Cet objet de décoration est donc fait pour durer dans le temps.
Un seul exemplaire par visuel à ce tarif, autres formats et supports sur demande. A retirer sur place (Lausanne) ou remis en main propre à l’occasion d’un stage.
Et comme en décoration d’intérieur l’utilisation de 3 tirages pour la composition d’un triptyque est du meilleur effet, nous offrons 20% supplémentaires pour l’achat d’un lot de 3.
En sortie hier autour du barrage d’Emosson à la frontière entre la France et la Suisse, j’ai croisé plusieurs espèces d’orchidées : Orchis des Alpes – Dactylorhiza alpestris, Orchis moustique – Gymnadenia conopsea, Listère à deux feuilles – Listera ovata, Orchis miel – Pseudorchis albida. La végétation à près de 2000m d’altitude commence à bien démarrer.
Il y a quelques semaines est sorti la traduction française du livre écrit par Rolf Kühn, Henrik-AE Pedersen et Phillip Cribb des spécialistes mondiaux du sujet. Publié aux éditions Biotope, Orchidées d’Europe & de Méditerranée. Un livre illustré, avec des cartes de répartition, qui donne une approche moderne de la taxonomie des orchidées.
En stage photo dans le Jura suisse, au Creux-du-Van, nous avons pu observer le début de la floraison des Orchis globuleux – Traunsteinera globosa. Nous avons également croisé de nombreux Orchis de Fuchs – Dactylorhiza fuchsii ainsi que la fin de floraison des Orchis mâle – Orchis mascula. Normalement l’Orchis grenouille – Coeloglossum viride est également présent, mais nous ne l’avons pas rencontré. Indépendamment des orchidées nous misions également sur les Lys martagon – Lilium martagon mais les seuls pieds observés l’ont été en boutons, les autres étaient systématiquement coupés…
Traunsteinera globosa – 20 juin – Vaud, Suisse
En encadrement de stage photo hier, nous avons pu croiser plusieurs espèces d’orchidées à proximité de Genève. Plusieurs très beaux pieds de Céphalanthère rouge – Cephalanthera rubra, des Epipactis rouge-noirâtre – Epipactis atrorubens, des dizaines d’Orchis pyramidal – Anacamptis pyramidalis et un pied d’Ophrys bourdon – Ophrys fuciflora en fin de floraison, mais avec encore un beau fleuron.
Anacamptis pyramidalis – 13 juin – Genève, Suisse
Epipactis atrorubens – 13 juin – Genève, Suisse
Dans un marais du Valais, j’ai pu croiser ces derniers jours les deux Gymnadénies présentes en Suisse. Pour les différencier, le critère le plus simple est de se fier à la longueur de leur éperon. La Gymnadénie moustique (ou Orchis moustique) – Gymnadenia conopsea, possède un éperon très long alors que l’éperon de la Gymnadénie odorante – Gymnadenia odoratissima est court, plus court que l’ovaire. G. odoratissma se trouve exclusivement dans des marais alcalin très humide alors que G. conopsea préférera les milieux plus secs. L’hybride entre les 2 peut être difficile à identifier, il ne faut pas le confondre avec G. pyreniaca (G. longicalcarata selon les auteurs) qui pousse de manière très localisées sur coteaux calcaires très secs.
La Platanthère à deux feuilles – Platanthera bifolia et la Platanthère verdâtre – Platanthera chlorantha se ressemblent forcément puisqu’elles appartiennent au même genre. Pourtant il est assez aisé de les différencier. Il suffit de regarder au cœur de la fleur , les anthères (sacs de pollen) sont parallèles et très rapprochées chez la Platanthère à deux feuilles alors qu’elles sont inclinées et éloignées chez la Platanthère verdâtre. Plus difficile à identifier, l’hybride présente des anthères parallèles mais écartées.
Platanthera bifolia – 27 mai – Valais, Suisse
Platanthera chlorantha– 8 mai – Touraine, France
Le Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus, est une orchidée particulière tant elle suscite l’intérêt des amoureux de la Nature. Victime de cueillette, cette orchidée sauvage est devenue un emblème de la protection de la Nature. C’est en Suisse, dans le Valais, que je suis allé à sa rencontre hier. Il était grand temps, la floraison tirait déjà à sa fin.
Sabot de Vénus – Cypripedium calceolus – 27 mai – Valais, Suisse
Après quelques jours en montagne, c’est en plaine qu’aujourd’hui j’ai croisé une orchidée. Au menu du jour, l’Orchis des marais – Anacamptis palustris. Comme la plupart des espèces de plaine, il s’agit d’une orchidée menacée de disparition tant son habitat est en diminution au niveau européen.
Le néophyte se perd parfois dans la détermination des orchidées et je vois fréquemment des erreurs pourtant simples à corriger. Dans les prairies d’alpages suisses, se côtoient par exemple l’Orchis mâle – Orchis mascula (ou Androrchis mascula) et l’Orchis bouffon – Anacamptis morio. Ces deux orchidées n’ont en commun que leur couleur. Généralement plus grand et plus élancé, l’Orchis mâle possède deux sépales latéraux relevés ressemblant à des oreilles de lapin. Chez l’Orchis bouffon, les sépales sont recourbés et forment un casque. Ils présentent toujours des rayures vertes qui rendent cette orchidée immédiatement identifiable.
Dans les alpages les orchidées commencent à fleurir avec la fonte de la neige. A 1500m d’altitude, j’ai pu croiser un pied d’orchidée ressemblant à l’Orchis de mai – Dactylorhiza majalis bien en fleur. Sa petite taille et son port élancé me laisse penser qu’il s’agit en fait du Petit Orchis de Mai – Dactylorhiza parvimajalis, une espèce contestée qui n’est peut-être qu’un écotype de D. majalis. Les rosettes d’Orchis des Alpes – Dactylorhiza alpestris étaient omniprésentes, mais il faudra attendre encore un peu pour les voir fleurir.
Petit Orchis de mai – Dactylorhiza parvimajalis – 22 mai – Valais, Suisse
Le stage photo du jour que j’encadrais au pied du Jura en Suisse s’est montré plutôt humide, mais nous avons néanmoins croisé plusieurs orchidées : Anacamptis morio en fin de floraison, Orchis mascula, Orchis militaris, Orchis anthropophora, Ophrys fuciflora, Ophrys insectifera, Platanthera chlorantha, Neottia nidus-avis, Cephalanthera longifolia, Listera ovata. Restaient à fleurir Gymnadenia conopsea et Epipactis atrorubens que nous n’avons vu qu’en feuilles.
Grâce à des amis, que je remercie, hier j’ai pu croiser quelques pieds d’Orchis incarnat – Dactylorhiza incarnata en pleine floraison. Une dizaine de pieds côtoyait les Epipactis des marais – Epipactis palustris et les Platanthères à deux feuilles – Platanthera bifolia encore en feuilles.
Il était temps ! Hier je suis allé faire un tour sur un site suisse d’Ophrys petite-araignée, cet ophrys précoce du groupe aranifera. Avec les restrictions de sortie, je n’avais pas encore pu m’y rendre. Cette année encore, ils étaient au rendez-vous, mais ils étaient déjà en fin de floraison. Quelques jours plus tard et je n’aurais vu que des fleurs fanées.
La saison orchidophile avec bien commencée avec les quelques espèces croisées à Malte en février (Malte) puis vint le confinement… La frustration de savoir que, tout autour, les premières fleurs commençaient à sortir, puis à faner et que la saison avançait immuablement, indifférente au COVID-19. L’avantage en Suisse, c’est que nous ne sommes pas confinés, seulement appelés à limiter les sorties et à respecter la distanciation sociale. Je me suis donc autorisé une petite sortie en toute fin de journée pour profiter de nos chères. Je ne l’avais pas vu l’an dernier sur le site, mais il était au rendez-vous cette année, un hybride Ophrys fuciflora X Ophrys sphegodes.
Ophrys fuciflora X Ophrys sphegodes – 17 avril – Vaud, Suisse
Depuis des années, je rêvais de croiser l’Orchis des collines – Anacamptis collina. Autrefois présente en France dans le Var, elle est actuellement considérée comme disparue du territoire. Il faut avouer qu’elle trouvait là sa limite nord de répartition, car bien que méditerranéenne, c’est un peu plus au sud qu’on la croise aisément. De floraison très précoce, elle était déjà fanée sur les sites où j’avais déjà pu la rencontrer lors de séjours orchidophiles. C’est finalement à l’occasion d’un voyage à Malte que j’ai assouvi mon rêve, de justesse car la floraison en avance cette année était déjà terminée pour la plupart des pieds que j’ai pu croiser…
Une fois n’est pas coutume, nous allons déroger à l’aspect sauvage et naturel des orchidées que nous proposons sur notre site pour présenter une plantation d’orchidées rencontrée aux Seychelles dans une culture de vanille. En effet la vanille est une orchidée – Vanilla planifolia, dont la gousse est l’ovaire fécondé. Il s’agit d’une orchidée épiphyte qui pousse naturellement dans les arbres des forêts centre-américaines et qui est cultivée dans plusieurs régions du globe.Les cultures se font sous ombrière, en sous-bois ou sur des piquets de soutien à l’ombre de cocotiers pour celle que nous avons rencontré. Malheureusement point de fleur ou de gousse…
En stage photo hier dans le Valais sur la réserve naturelle des Follatères, nous avons croisé plusieurs pieds de Spiranthe d’automne (Spiranthes spiralis), il s’agit de la dernière orchidées sauvage de la saison.
Spiranthes spiralis – 11 septembre – Valais, Suisse
A priori peu de rapport avec les orchidées, mais les 21 et 22 septembre se tiendra en Suisse le Festival des Franches Montagnes à Saignelégier. David y est l’invité d’honneur et présentera une exposition dans le thème de l’année du festival : l’eau. Nous y serons toutefois également présents pour présenter et dédicacer notre livre Sauvages Orchidées aux éditions La Salamandre. Donc même si l’événement est sur le thème de l’eau, nous aurons plaisir à discuter aussi orchidées.
https://www.festivalphotonature.com/
Ces derniers jours, nous avons croisé à plusieurs reprises celui qui est peut-être le plus beau des épipactis, j’ai nommé l’Epipactis des marais – Epipactis palustris. Nos dernières rencontres ont été en France, en Haute-Savoie ainsi qu’au pied du Jura en Suisse. Inféodée aux zones humides, cette orchidée subit la dégradation de son biotope et mérite vraiment une attention particulière pour sa préservation.
Epipactis palustris, 10 juillet – Vaud, Suisse
Epipactis palustris, 6 juillet – Haute-Savoie, France
A l’occasion, d’un nouveau séjour en Islande où j’accompagnais un stage photo, nous avons croisé plusieurs espèces d’orchidées sauvages. Certaines que j’avais déjà pu photographier en fleurs lors de précédents voyages, mais également la Platanthère hyperboréale – Plantanthera hyperborea qui était toujours en boutons les dernières fois. Son inflorescence est très compacte et ses fleurs toutes petites comparées aux deux espèces que nous connaissons bien : Plantanthera bifolia et Plantanthera chlorantha
Les autres images des orchidées d’Islande sont visibles sur la page https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/islande/
De retour d’un passage ce week-end sur le Larzac, nous avons pu croiser plusieurs hybrides que voici.
En visite aujourd’hui sur un site suisse que j’ai l’habitude de fréquenter, j’ai pu constater le passage d’autres amateurs d’orchidées avant moi. Quelques marques dans l’herbe sans conséquence, mais surtout de nombreux pieds d’Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) cassés, piétinés. Quelle tristesse de voir tous ces ophrys dans cet état. Ce n’est pas la première fois que je constate ce genre d’indélicatesse sur différents site. Pour mémoire toutes les espèces d’orchidées sauvages sont protégées en Suisse, les espèces de plaine subissent de nombreuses pressions et figurent parmi les plus menacées du pays. Il est vraiment dommage que les amateurs d’orchidées et/ou les photographes contribuent la fragilisation des populations. En pratiquant notre passion, nous impactons forcément les milieux naturels sur lesquels nous nous rendons, mais tâchons de minimiser cette dégradation et de faire un peu attention à ne pas piétiner les pieds alentours.
Je me suis du coup reporté sur les autres espèces présentes sur le site et ai laissé les ophrys tranquilles.
Orchis anthropophora – Vaud, Suisse – 10 mai
Je suis allé hier encadrer un stage photo aux orchidées du Valais, d’une rive à l’autre du Rhône. L’Orchis bouffon (Anacamptis morio) était encore en fleur et en quantité importante cette année. L’Orchis homme-pendu (Orchis anthropophotra) m’a également surpris par le nombre important de pieds cette année. Plus discret, l’Orchis brûlé (Neotinea ustulata) était néanmoins au rendez-vous de même qu’Orchis mâle (Orchis mascula) souvent caché dans les buissons. Nous avons également croisé un pied d’Orchis sureau (Dactylorhiza sambucina), dont la floraison était bien avancée et des pieds d’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) encore en boutons, mais dont la couleur commençait à pointer. En rive droite, nous avons recroisé de nombreux pieds d’Orchis mâle et un seul pied en fleur d’Orchis militaire (Orchis militaris), les autres étaient encore en boutons. Et pour finir, quelques feuilles de Céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia) mais dont la floraison n’est pas encore pour tout de suite. Outre les orchidées, les Adonis de printemps (Adonis vernalis) étalent encore fleuris pour notre plus grand plaisir.
Au cours d’une sortie photo dédiée aux Orchis bouffon, nous sommes également tombé sur quelques pieds d’Orchis mâle en début de floraison. Une plante devenue rare en plaine du fait de l’intensification des pratiques agricoles et qui souvent trouve refuge dans les bords de route.
A l’occasion d’un bref séjour en Croatie (Dalmatie centrale) entre le 5 et le 14 avril, nous avons pu croiser quelques orchidées bien que la date soit un peu trop précoce. C’est l’Ile de Hvar qui nous a réservé le plus de surprises, l’intérieur des terres étant encore plongées dans le froid puisque nous avons eu de la pluie tous les jours et même de la neige à faible altitude. Nous avons rencontré des difficultés de déterminations, notamment concernant les taxons du groupe de « sphegodes » dont seule la phénologie permet de trancher.
Nous avons donc selon nous observé :
– Ophrys liburnica en fin de floraison et en stations importantes
– Ophrys incubacea en pleine floraison
– Ophrys incantata en floraison avancée
– Ophrys tommasinii en tout début de floraison sur une station
– Ophrys sicula rare et en tout début de floraison
– Ophrys flavescens (2 pieds fleuris)
– Ophrys leucadica (quelques pieds)
– Orchis italica (nombreux)
– Orchis pauciflora
– Orchis quadripunctata en début de floraison
– Orchis anthropophora
– Himantoglossum robertianum (défleuri)
– Anacamptis morio (2 premiers pieds)
Toutes les images sur le lien : https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/croatie/
Nous sommes allé au printemps en Sicile avec en ligne de mire un Ophrys qui nous faisait envie depuis très longtemps. Sa large bordure jaune le rend unique parmi les Ophrys, il s’agit de l’Ophrys de Lacaita – Ophrys lacaitae, uniquement présent en Sicile et dans le sud de l’Italie. Sa découverte ne nous a pas déçus.
En voyage en Argentine, nous avons croisé plusieurs feuillages d’orchidées terrestres, peut-être celles de Gavilea lutea commune dans cette région mais qui n’était pas encore en fleur. Par contre, nous avons eu la chance de tomber sur une espèce dont les première fleurs commençaient à peine à sortir, encore en bouton en Terre de feu, c’est finalement à El Chaltén que nous l’avons rencontré. Les locaux l’appellent Palomita, en anglais elle porte le nom de Dog Orchid. Codonorchis lessonii fait parti d’un genre qui ne comporte que deux espèces, endémiques d’Amérique du sud.
Codonorchis lessonii – El Chaltén, Argentine – 6 novembre
Et voilà, la saison se termine avec la dernière orchidée sauvage de l’année sous nos latitudes. Les pluies de fin d’été ont permis l’apparition des hampes florales des Spiranthes d’automne (Spiranthes spiralis). Après la floraison elles laisseront place à de petites feuilles discrètes.
Spiranthe d’automne – Spiranthes spiralis – Valais, Suisse – 15 septembre
Partis chercher l’Epipogon sans feuille (Epipogium aphyllum), c’est finalement seulement quelques pieds de Goodyère rampante que nous avons croisé hier dans la Valais suisse. Alors qu’il y a 5 ans nous avions trouvé à la même date plusieurs pieds de Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra) encore bien en fleurs, des Epipactis à larges fleurs (Epipactis helleborine) et plusieurs dizaines d’Epipogons sans feuille, cette année, les Céphalanthères rouges sont déjà toutes en fruits, les Epipogons sans feuille restent introuvables et les Epipactis à larges fleurs commencent à être tous bien défraîchis. Par contre la rareté des orchidées nous a incité à une prospection plus pousséeet nous aura permis de découvrir sur le site la Goodyère rampante (Goodyera repens) que nous ne connaissions pas à cet endroit. Bien que majoritairement en fin de floraison quelques pieds étaient encore frais avec même des boutons encore fermés.
La semaine dernière dans la vallée de Joux nous avons croisé 3 espèces d’Epipactis en fleur : l’Epipactis des marais (Epipactis palustris) dont le nombre de pieds est impressionnant sur cette station, l’Epipactis pourpre-noirâtre (Epipactis atrorubens) qui présente une forme à toute petites fleurs sur ce site ainsi que l’Epipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine).
Epipactis palustris – 18 juillet – Vallée de joux, Suisse
Les boisements suisses sont en ce moment remplis d’Epipactis. Nous avons croisé hier à Lausanne plusieurs pieds d’Epipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine) en compagnie de l’Epipactis violacé (Epipactis purpurata) en début de floraison. Une touffe a particulièrement attiré notre attention de par sa taille impressionnante, il s’agissait d’un hybride E. helleborine X E. pupurata que nous croisons chaque année en nombre sur ce site. La photo rapportée n’est pas très explicite, le but de la sortie du jour était plutôt photographique avec une approche esthétique. Nous y retournerons pour des photos plus « classiques ».
La semaine dernière, à l’occasion d’un stage photo au Creux-du-Van, nous avons pu croiser plusieurs espèces d’orchidées : Orchis globuleux en quantité (Traunsteinera globosa), de nombreuses Gymnadénie moustique (Gymnadenia conopsea), la Dactylorhize de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii), mais également deux pieds de Platanthère à deux feuilles (Platanthera bifolia). Les Orchis grenouille (Coeloglossum viride) étaient déjà fanés tout comme le plus précoce Orchis mâle (Orchis mascula) et nous n’avons vu que des hampes de fleurs sèches. Nous n’avons eu le temps d’aller voir l’état de floraison des épipactis présents sur le site.
En voyage sur l’Ile écossaise de Skye essentiellement pour ses paysages, nous n’avons pu nous empêcher de saisir quelques orchidées croisées dans les tourbières. Outre ces 4 espèces, nous avons aussi vu de nombreux Dactylorhize pourpe (Dactylorhiza purpurella) en bord de route mais que nous n’avons pas pris le temps de les photographier cette fois.
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A l’occasion d’un sortie hier au Pied-du-Jura dans le canton de Vaud en Suisse, nous avons pu croiser 9 espèces d’orchidées encore en fleur et déceler la présence de 5 autres non fleuries. Pour ce qui était en fleur, nous avons croisé : Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), Ophrys mouche (Ophrys insectifera), Platanthère verdâtre (Platanthera chlorantha); Platanthère à deux feuilles (Platanthera bifolia), Orchis homme-pendu (Orchis anthropophora), Gymnadenie moustique (Gymnadenia conopsea), Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra), Listère ovale (Listera ovata), des Néotties nid-d’oiseau (Neottia nidus-avis) étaient en toute fin de floraison, pas photographiables mais encore bien visibles. Nous n’avons pas trouvé Ophrys abeille (Ophrys apifera) pourtant habituellement présent sur les lieux, mais le site semble très sec cette année et globalement peu de fleurs étaient présente. L’herbe d’habitude dense et haute était très clairsemée.
Hier se tenait un de nos stages photos durant lequel nous avons croisé entre autres 7 espèces d’orchidées (Dactylorhiza sambucina, Dactylorhiza fuchsii – début de floraison, Dactylorhiza alpestris – un seul fleuron, Orchis mascula, Anacamptis morio – fin de floraison, Listera ovata – début de floraison, Coeloglossum viride). Parmi les Dactylorhize sureau – Dactylorhiza sambucina, nous avons été attiré par une plante rose saumonée qui s’est avérée être un hybride peu fréquent, il s’agit de Dactylorhiza ×influenza, l’hybride D. fuchsii X D. sambucina.
Fin avril nous étions en Sicile pour y voir les nombreuses orchidées que recèle l’île. Nous avons été chanceux quand à la météo et à la floraison qui nous aura permis de voir toutes les espèces que nous nous étions fixé. Nous avons toutefois rencontré des difficultés pour la détermination des Ophrys « fusca » s. l. qui demandent à notre avis une bonne connaissance sur place des décalage de floraison et petites variations morphologiques. Pour ce groupe nous avons parfois opté pour les noms qui nous semblaient les plus probables mais des corrections sont peut-être à apporter. https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/italie/
La discrète Listère en cœur (Listera cordata) est difficile à observer, non seulement car elle est rare mais aussi car elle est si petite qu’elle est difficile à voir. C’est à l’occasion d’un stage photo que nous organisions que nous avons pu croiser cette petite orchidée perdue dans un tapis de grêlons tombés quelques minutes avant.
Cette semaine nous avons croisé la Dactylorhize des Alpes (Dactylorhiza alpestris) en début de floraison. Leur arrivée est un peu plus tardive qu’à l’accoutumée du fait d’une neige encore très présente en montagne.
Un petit arrêt dans le Jura vaudois m’a permis de croiser les premières fleurs d’Ophrys petite-araignée (Ophrys araneola). Une 50aine de pieds commençait à bien fleurir.
Hier en Valais nous sommes tombés sur la floraison des premiers Orchis sureau (Dactylorhiza sambucina) qui pourtant n’étaient encore qu’en boutons mercredi. Comme j’ai déjà souvent pu le remarquer, la forme rouge de l’espèce est plus précoce que la forme jaune. Sur la station, 3 pieds étaient bien en fleur alors que seul un pied jaune possédait un fleuron d’ouvert, les autres encore tous en boutons.
Orchis sureau (Dactylorhiza sambucina), 14 avril – Valais, Suisse
En voyage fin septembre/début octobre au Canada et plus précisément en Gaspésie, nous avons eu la surprise de trouver encore quelques orchidées en fleurs. Étonnamment pour la saison des milliers d’Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine possédaient encore des fleurons ouverts. La saison très sèche cette année avait limité la floraison estivale. Les pluies et la douceur de l’été indien ont permis une floraison plus tardive qu’à l’accoutumée. Plus discrète, nous avons également croisé la Platanthère du Lac Huron – Platanthera huronensis, une découverte plus intéressante pour nous que l’Epipactis qui est le même que celui que nous croisons facilement autour de chez nous.
Platanthera huronensis – 28 septembre – Gaspésie, Canada
Epipactis helleborine – 28 septembre – Gaspésie, Canada
Les Nigritelles sont très odorantes et bien que souvent appelées Orchis vanille, je leur trouve plutôt une odeur de chocolat. Leur pouvoir d’attraction sur les papillons est très fort mais d’autres insectes les fréquentent aussi assurant ainsi leur pollinisation.
La saison des orchidées commence à essouffler. il reste bien encore quelques espèces, mais elles se font de plus en plus rares, surtout cette année avec la chaleur et la floraison précoce. Toutefois en sous-bois les épipactis sont au rendez-vous.
Samedi nous organisions un stage photo pour apprendre à photographier les orchidées sauvages de Suisse. A quelques kilomètres de Lausanne, au pied du Jura, nous avons pu encore photographier 9 espèces dont les Ophrys bourdon, Ophrys abeille et un dernier Ophrys mouche épargné par la chaleur. Outre les Ophrys, nous avons découvert l’orchis homme-pendu, la Gymnadénie moustique, les Platanthères verdâtres et à deux feuilles, l’Epipactis pourpre-noirâtre et la Listère à feuilles ovales, plusieurs autres espèces étaient malheureusement défleurie comme la Néottie nid d’oiseau. La saison de floraison était bien avancée, beaucoup plus en avance que l’an dernier et le nombre de pieds bien inférieur à l’habitude, mais le groupe a pu néanmoins réaliser de belles photos.
Ce n’est surement pas la plus exubérante des orchidées mais la Listère à feuilles en forme de cœur – Listera cordata mérite le coup d’œil. La première difficulté consiste à la trouver. Non seulement elle est rare, voire très rare, mais elle est très très discrète. On passe facilement à côté sans même la remarquer. Les fleurs mesurent moins d’un centimètre et l’ensemble de la plante à peine plus de 5 cm. Une centaine de pieds en fleur poussaient pourtant hier dans le sous-bois d’une pinède suisse.
Nous avons rencontré en Grèce un pied d’Orchis tacheté – Neotinea maculata, dont un fleuron présente une malformation appelée lusus. En effet, ce fleuron comporte toutes ses pièces florales en double, il s’agit au final d’une fusion de deux fleurons. Si ce genre de malformation est fréquent, ce pied est intéressant car un seul fleuron est concerné, les autres sont tout à fait normaux. Cette orchidée démontre donc que chaque fleur d’une inflorescence possède son propre patrimoine génétique et qu’une erreur génétique peut concerner toute la plante ou uniquement une de ses fleurs. J’avais déjà pu constater ce phénomène sur un Orchis bouffon – Anacamptis morio croisé en Aveyron et dont un seul fleuron était albinos.
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Neotinea maculata – 11 avril – Péloponnèse, Grèce | Anacamptis morio – 8 mai – Aveyron, France |
Le stage macro consacré aux Adonis printaniers en Valais la semaine dernière nous a réservé une belle surprise, et même deux. En effet, nous avons pu également profiter de la floraison des Orchis sureau – Dactylorhiza sambucina dans leurs formes rouge et jaune ainsi que des tout premiers Orchis mâle – Orchis mascula. Petit à petit la Suisse voit fleurir ses orchidées.
Après les Orchis brûlé – Neotinea ustulata et Ophrys araignée – Ophrys sphegodes il y a quelques jours, voici que fleurit en Suisse l’Orchis bouffon – Anacamptis morio. C’est au pied du Jura suisse que nous avons croisé aujourd’hui les premiers fleurons de l’Orchis bouffon. Il reste encore du temps avant que la prairie n’en soit couverte mais déjà quelques pieds étaient bien fleuris.
Plusieurs espèces d’orchidées sauvages figurent parmi la flore colorée des alpages suisses. Dans le Valais, à 1h00 de Lausanne, nous ferons une sortie orientée principalement ces dernières pour apprendre à la reconnaître et à photographier toutes les palettes de couleurs qu’elles nous offrent ainsi que les subtiles hybrides que nous décèlerons parmi elles. Nous rencontreront l’Orchis vanille (Gymnadenia rhellicani) avec différents colorations, mais également ses hybrides avec d’autres espèces de montagne.
Contenu indicatif : réglages de l’appareil, composition et cadrage, détermination des orchidées…
Matériel conseillé : tout type d’appareil permettant de faire de la macro ou de la proxy
Tarif : 95CHF (ou 90€) pour la journée
A 30mn de Lausanne, nous irons à la découverte des orchidées des pelouses sèches de Ferreyres. Nous y découvrirons plusieurs espèces et notamment le bel Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora). Si les orchidées constituerons notre sujet principal, nous ne bouderons pas pour autant les autres plantes et insectes que nous rencontrerons.
Contenu indicatif : réglages de l’appareil, composition et cadrage, idées originales..
Matériel conseillé : tout type d’appareil permettant de faire de la macro ou de la proxy
Tarif : 95 CHF (ou 90€) pour la journée
Les mercredi 17 mai et samedi 20 mai, nous proposons un stage photo sur le Niremont (35mn de Lausanne) à la rencontre de la flore d’alpage en Suisse. Plusieurs espèces d’orchidées sont au programme (Dactylorhiza sambucina, Anacamptis morio, Orchis mascula) mais également d’autres plantes (Crocus de printemps, Soldanelle des Alpes…). Les alpages commencent à se colorer même si la neige reste présente en altitude. La journée sera consacrée à la photographie de ses espèces en découvrant les trucs et astuces permettant de les mettre au mieux en images.
Contenu indicatif : réglages de l’appareil, composition et cadrage, idées originales..
Matériel conseillé : tout type d’appareil permettant de faire de la macro ou de la proxy, objectif standard
Tarif : 95 CHF (ou 90€) pour la journée
Du 28 avril au 1er mai, nous proposons un stage photo dans la Drôme provençale en quête d’orchidées. Au programme, nous aurons bien sûr l’Ophrys de la Drôme (Ophrys drumana), l’espèce endémique locale, mais également une vingtaine d’autres espèces. Le stage permettra non seulement d’apprendre à identifier les différentes espèces rencontrées mais également à bine utiliser son appareil photo pour les saisir en images. Nous ne résisterons pas à consacrer une journée du stage aux majestueux vautours qui survol la région.
Contenu indicatif : réglages de l’appareil, composition et cadrage, utilisation de filtre, optimisation des fonctions de l’appareil pour des oiseaux en vol, reconnaissance des orchidées…
Matériel conseillé : tout type d’appareil permettant de faire de la macro ou de la proxy, téléobjectif de 300mm au moins
Tarif : 700 CHF (ou 655 € au taux de change du moment) les 4 jours tout compris, hors déplacements
Renseignements sur le site https://www.cours-photo.ch/stages/
Si les orchidophiles plus au sud ont déjà pu voir plusieurs espèces d’orchidées, en Suisse romande les premières pointent à peine leur pétales. J’allais sur un site photographier l’Ophrys araignée – Ophrys sphegodes, que je savais en fleur depuis quelques jours, mais j’ai été surpris de rencontrer également l’Orchis brûlé – Neotinea ustulata en bonne partie épanouie. La saison début en Suisse, de manière assez précoce du fait du temps très doux de ces dernières semaines.
Dernière de la saison à fleurir, la Spiranthe d’automne est dépendante des pluies du fin d’été. Sa période de floraison carie donc de fin août à octobre. Cette année, le manque de pluie a conduit à une floraison tardive en Suisse et une faible densité de plantes. Nous avons peiné à trouver quelques pieds là où d’habitude ils sont très présents. Si les derniers fleurons étaient encore en bouton, il va quand même falloir commencer à se dépêcher pour profiter de la floraison de notre dernière orchidée indigène.
Si en plaine, la saison tire à sa fin, il reste encore quelques rencontres orchidophiles à faire un peu plus en altitude. Hier dans le Jura suisse, j’ai pu croiser des centaines d’Epipactis des marais encore en fleurs, de nombreux pieds d’Epipactis helléborine, mais également la fin de floraison des Epipactis rouge-sombre et des Gymnadénie moustique.
On me demande souvent comment différencier l’Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) de l’Ophrys abeille (Ophrys apifera). Ayant croisé les deux hier dans la canton de Vaud en Suisse, je profite pour vous les présenter.
Si les deux possèdent des sépales roses, les pétales de l’Ophrys abeille sont normalement verts, mais le labelle est également très différent. Large et assez quadrangulaire chez l’Ophrys bourdon, il est arrondi chez l’Ophrys abeille et le dessin de la macule chez ce dernier est très caractéristique.
Rare et surtout discrète, la Listère en cœur est une des plus petites de nos orchidées. Dépassant à peine des sphaignes ou des mousses dans lesquelles elle pousse, cette orchidée affectionne les sous-bois de résineux de montagne.Sa floraison commence tout juste, un beau prétexte pour parcourir les sous-bois à sa recherche.
Le groupe des Ophrys fuciflora est un vrai casse-tête depuis des années. On y trouve en effet des variations locales lui conférant une forme intermédiaire avec l’Ophrys scolopax et qui à valu à ces plantes le nom d’Ophrys pseudoscolopax. Loin d’être satisfaisante, cette appellation était un véritable fourre-tout dans lequel il était difficile de s’y retrouver. Aujourd’hui les auteurs avancent un découpage de ces plantes sous différentes appellations :
A ces différents taxons, il convient dorénavant de considérer également :
Si les connaissances sur ce groupe d’Ophrys évolue, il n’en reste pas moins difficile à déterminer avec certitude pour qui ne connais pas bien les taxons proches.
Comme chaque année, nous avons profité du premier week-end férié pour partir en quête d’orchidées. C’est donc en compagnie de participants à un de nos stages que nous avons croisé quelques beaux spécimens d’orchidées sauvages françaises dans la Drôme.
Corfou n’est pas a proprement parlé un destination orchidophile. Le nombre d’espèces présentent sur l’île est restreint et à choisir le continent grec offre plus de possibilités. Toutefois l’île possède un charme certains et des paysages superbes, il n’en fallait pas plus pour nous donner l’envie d’y faire un saut fin avril afin de profiter des premiers rayons de soleil et avant que le flot de touristes n’envahissent les routes étroites. Nous avons fait de belles observations et n’avons sûrement pas tout découvert et sommes rentrés ravis de notre séjour. Les reptiles étaient également au rendez-vous quasi-quotidiennement, de même que de nombreux oiseaux intéressants. Retrouvez un aperçu de nos observation sur la galerie : https://www.sauvagesorchidees.com/voyages/grece/
Apprenez à bien photographier les orchidées sauvages en compagnie d’un photographe professionnel. Pour s’exercer, nous irons dans la Drôme. A quelques heures seulement de la Suisse, la Drôme offre déjà une flore très provençale. Nous profiterons des paysages sublimes de la région pour photographier de nombreuses orchidées dont l’Ophrys miroir – Ophrys ciliata ou encore l’Ophrys de la drôme – Ophrys drumana mais également tout un cortège de plantes et d’insectes. Une journée sera aussi consacrée au vautours.
Matériel préconisé : macro, trépied, zoom standard…
Du jeudi 5 mai au dimanche 8 mai : 1 place disponible
Tarif : 700.- possibilité de payer en euros
Informations : http://www.cours-photo.ch/stages/
Il aura fallu être patient en Suisse pour voir les premières orchidées. Certaines ont déjà fleurit notamment dans le Valais, mais ce sont les Orchis bouffon – Anacamptis morio qui démarreront pour moi la saison 2016. C’est dans le canton de Vaud que je les ai croisé, avec quelques colorations atypiques qui font de l’espèce une de celles dont on ne se lasse pas.
Il existe plusieurs guides de déterminations pour les orchidées de Suisse, mais il ne faut pas se priver d’un petit ouvrage édité par l »ASPO qui présente 66 espèces des plus reconnues du pays. Vendu en ligne au prix de 5 CHF, il est un excellent compagnon de terrain pour qui débute en orchidophilie.
Les orchidophiles qui désirent voyager au sein de l’Europe connaissent déjà probablement l’ouvrage de Pierre Delforge tant il est devenu une référence depuis sa première édition en 1994. Souvent remis en question, l’auteur n’en reste pas moins une référence. La sortie le 21 avril prochain de la 4ème édition du Guide des Orchidées d’Europe, d’Afrique du Nord et du Proche Orient, aux édition Delachaux et Niestlé présentera 600 espèces considérées par l’auteur. L’ouvrage est à conseillé pour un amateur averti et un tant soit peu voyageur.
Les pelouses de Ferreyres en Suisse sont très riches d’un point de vue botanique et nous y croiserons les premiers Orchis bouffon – Anacamptis morio. Nous aborderons les techniques utiles pour photographier des fleurs. Réglages de l’appareil, choix du diaphragme, composition, gestion de la lumière etc…
Matériel préconisé : macro, trépied, zoom standard…
Horaires : de 10h à 17h/17h30
Quelques places encore disponibles
Tarif : 95.-
Renseignements : http://www.cours-photo.ch/stages
Ça démarre dans le Valais ! Les premiers Ophrys araignée – Ophrys sphegodes sont en fleur. C’est tôt pour cette espèce, mais cette fin d’hiver douce a permis à de nombreuses plantes de fleurir très tôt cette année.
Doit-on voir en l’arrivée de la Barlie de Robert – Himantoglossum robertianum les signes du réchauffement climatique ? Quoi qu’il en soit la méditerranéenne est désormais présente dans le canton de Genève où elle a très récemment fait son apparition venant ainsi compléter la liste des orchidées sauvages de Suisse.