Orchidées tardives en Gaspésie

avec Aucun commentaire

En voyage fin septembre/début octobre au Canada et plus précisément en Gaspésie, nous avons eu la surprise de trouver encore quelques orchidées en fleurs. Étonnamment pour la saison des milliers d’Epipactis à larges feuilles – Epipactis helleborine possédaient encore des fleurons ouverts. La saison très sèche cette année avait limité la floraison estivale. Les pluies et la douceur de l’été indien ont permis une floraison plus tardive qu’à l’accoutumée. Plus discrète, nous avons également croisé la Platanthère du Lac Huron – Platanthera huronensis, une découverte plus intéressante pour nous que l’Epipactis qui est le même que celui que nous croisons facilement autour de chez nous.


Platanthera huronensis – 28 septembre – Gaspésie, Canada


Epipactis helleborine – 28 septembre – Gaspésie, Canada

Epipactis violacé

avec Aucun commentaire

Alors que la plupart des Epipactis sont maintenant fanés en plaine, quelques Epipactis violacés sont encore en fleur dans les forêts du pourtour de Lausanne.

Epipactis violacé (Epipactis purpurata), 29 juillet – Lausanne, Suisse

Epipactis violacé (Epipactis purpurata), 29 juillet – Lausanne, Suisse

Epipactis violacé (Epipactis purpurata), 29 juillet – Lausanne, Suisse

L’attraction des Nigritelles

avec Aucun commentaire

Les Nigritelles sont très odorantes et bien que souvent appelées Orchis vanille, je leur trouve plutôt une odeur de chocolat. Leur pouvoir d’attraction sur les papillons est très fort mais d’autres insectes les fréquentent aussi assurant ainsi leur pollinisation.

Turquoise sur Gymnadenia rhellicani – 8 juillet – Valais, Suisse

Moiré lancéolé sur Gymnadenia rhellicani – 8 juillet – Valais, Suisse

Chrysope sur un hybride G. conopsea X G. rhellicani – 8 juillet – Valais, Suisse

Fourmi sur Gymnadenia rhellicani – 8 juillet – Valais, Suisse

Epipactis en sous-bois

avec Aucun commentaire

La saison des orchidées commence à essouffler. il reste bien encore quelques espèces, mais elles se font de plus en plus rares, surtout cette année avec la chaleur et la floraison précoce. Toutefois en sous-bois les épipactis sont au rendez-vous.

Epipactis helleborine, 1er juillet, Lausanne – Suisse

Céphalanthère rouge

avec Aucun commentaire

Samedi nous organisions un stage photo pour apprendre à photographier les orchidées sauvages de Suisse. A quelques kilomètres de Lausanne, au pied du Jura, nous avons pu encore photographier 9 espèces dont les Ophrys bourdon, Ophrys abeille et un dernier Ophrys mouche épargné par la chaleur. Outre les Ophrys, nous avons découvert l’orchis homme-pendu, la Gymnadénie moustique, les Platanthères verdâtres et à deux feuilles, l’Epipactis pourpre-noirâtre et la Listère à feuilles ovales, plusieurs autres espèces étaient malheureusement défleurie comme la Néottie nid d’oiseau. La saison de floraison était bien avancée, beaucoup plus en avance que l’an dernier et le nombre de pieds bien inférieur à l’habitude, mais le groupe a pu néanmoins réaliser de belles photos.

Cephalanthera rubra – 17 juin – Vaud, Suisse
Ophrys apifera aurita – 17 juin – Vaud, Suisse

Listère à feuilles en forme de cœur

avec Aucun commentaire

Ce n’est surement pas la plus exubérante des orchidées mais la Listère à feuilles en forme de cœur – Listera cordata mérite le coup d’œil. La première difficulté consiste à la trouver. Non seulement elle est rare, voire très rare, mais elle est très très discrète. On passe facilement à côté sans même la remarquer. Les fleurs mesurent moins d’un centimètre et l’ensemble de la plante à peine plus de 5 cm. Une centaine de pieds en fleur poussaient pourtant hier dans le sous-bois d’une pinède suisse.

Lusus de Neotinea maculata

avec Aucun commentaire

Nous avons rencontré en Grèce un pied d’Orchis tacheté – Neotinea maculata,  dont un fleuron présente une malformation appelée lusus. En effet, ce fleuron comporte toutes ses pièces florales en double, il s’agit au final d’une fusion de deux fleurons. Si ce genre de malformation est fréquent, ce pied est intéressant car un seul fleuron est concerné, les autres sont tout à fait normaux. Cette orchidée démontre donc que chaque fleur d’une inflorescence possède son propre patrimoine génétique et qu’une erreur génétique peut concerner toute la plante ou uniquement une de ses fleurs. J’avais déjà pu constater ce phénomène sur un Orchis bouffon – Anacamptis morio croisé en Aveyron et dont un seul fleuron était albinos.

Neotinea maculata Anacamptis morio
Neotinea maculata – 11 avril – Péloponnèse, Grèce Anacamptis morio – 8 mai – Aveyron, France

 

1 9 10 11 12 13 14